« Les valeurs que l’on porte sur Tivoli sont surtout des valeurs de solidarité, d’altérité, d’humanité, d’être ouvert à l’autre. Ce sont des valeurs de respect mutuel, des uns et des autres dans ce que l’on représente dans les activités que l’on mène, en lien avec l’humain, son territoire et ses projets. ».
Ce sont d’autres personnes qui ont créé Tivoli, mais je le gère et je le dirige aujourd’hui. Les structures que l’on a créé, que ce soit le groupement de coopération sociale chère Jeumina ou le collectif ESS18, c’est toujours des aventures humaines où on se rend compte qu’il y a un besoin sur un territoire, il manque quelque chose, un maillon. Et à plusieurs, on réfléchit. A plusieurs, on construit et à un moment donné, il faut se lancer dans l’aventure !
ESS 18, c’est mixte. Et là encore, un projet comme celui-ci, ça part d’une rencontre. Un jour, on se dit : “l’ESS c’est quoi ? Comment on le décline sur notre territoire ? ” On s’est fait aider par la CRESS, par France Active qui vient nous apporter son expertise. En 2020, on lance l’association en plein confinement. C’était aussi volontaire pour montrer que l’on pouvait être créatif dans un cas de crise comme celle-ci. Après, on a notre premier emploi et c’est chouette !
Etre une femme ou un homme, avant tout ce sont des qualités humaines et des compétences au service d’une organisation. J’espère que j’ai été recrutée parce que j’avais les compétences pour faire ce que je fais et pas parce que je suis une femme. Après, est-ce qu’être une femme apporte un plus ? Je ne sais pas.
Pour moi, c’est plutôt un épanouissement. Entreprendre quand on est une femme, il faut réussir à plus convaincre sur certains points. C’est sûr, je l’ai déjà ressenti. Mais c’est un épanouissement, une fierté aussi quand ça fonctionne. C’est aussi des leçons quand ça ne marche pas parce que parfois ça ne marche pas.
Il faut oser parce qu’en fait, il y a des échecs, on en a tous eu. J’ai eu des projets extraordinaires qui n’ont jamais vu le jour ou il a fallu arrêter parce que c’était par défaut. Mais il faut oser parce que parmi la dizaine d’idées que l’on va avoir il y en a une qui va germer, et ça vaudra le coup qu’elle germe. Puis surtout, il faut savoir s’entourer, ne pas rester seule. C’est l’association d’idées qui fait que l’on arrive à construire quelque chose. Seule, je ne pense pas que l’on puisse y arriver.
A bénéficié
A participé
A été accompagnée par
France Active Centre-Val de Loire
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